Je m'appelle Tag. A l'Institut Riffler, tout le monde me connaît. Peut-être parce que je suis un as du foot. Avec mes copains Gabriel, Toni et les jumeaux Tek et No, on passe tout notre temps à shooter dans la cour. Mais nous voici entraînés hors de l'école, vers les vieux quartiers de Port-Marie, à cause d'une embrouille de Toni... C'est là que la bande des Requins du Port nous fait connaître un sport nouveau qui a tout pour plaire : le foot de rue...

Moi, c'est Eloïse. Pour mes parents, je suis un vrai garçon manqué. C'est sûr que je préfère jouer au foot qu'à la poupée ! J'ai quand même accepté de les accompagner à l'Institut Riffler pour la cérémonie d'anniversaire de mon ancêtre, le comte... Je l'ai pas regretté. J'ai fait la connaissance d'une sacrée bande, fan de foot comme moi. J'ai dans l'idée qu'il y en a au moins un qui aimerait bien que je devienne le nouveau goal de leur équipe de foot de rue...

Ernest et Colette sont chez leurs grands-parents en septembre 1939 pour la fin des vacances. Mais, juste après leur arrivée, la France déclare la guerre à l'Allemagne ! Leur père est mobilisé et leur mère, souffrant de tuberculose, doit partir au sanatorium. Les enfants vont rester on Normandie pour faire leur rentrée scolaire...

Juin 1940, l'armée allemande approche de Grangeville. Ernest, Colette et leurs grands-parents doivent quitter la maison. C'est l'exode. Ils rejoignent des milliers de personnes fuyant l'ennemi. Mais les avions allemands attaquent, l'armée française s'affole... et les enfants sont séparés de leurs grands-parents ! Que vont-ils devenir au milieu de cette tourmente ?

Mars 1941, premier hiver de l'Occupation. Ernest et Colette découvrent les pénuries et le rationnement, alors qu'ils préparent un colis pour leur père, prisonnier en Allemagne. Tissier, l'épicier du village, a décidé de profiter de la situation pour alimenter le marché noir, en collaborant avec Hans, le soldat allemand. Les enfants se retrouvent confrontés aux choix parfois discutables des adultes.
Heureusement, ils trouvent du réconfort auprès de leur instituteur, M Herpin. Et la bienveillance de leurs grands-parents allège le quotidien