Affirmation de soi, de sa maternité, du manque du père comme de ses ambitions artistiques : dans un registre pop aussi organique qu’électronique, un album accompli. Alors qu’elle portait son premier enfant et que son père disparaissait, Izïa Higelin partait à Calvi, l'un des fiefs de la famille Higelin, et imaginait son quatrième album. Après le virage plus synthétique de La Vague (2015), elle s’installe résolument dans un registre pop entre organique et électronique. C’est avec Bastien Burger, également le père de son fils, qu’elle a façonné cet objet sans aucun filtre, fidèle à ses habitudes.